Accompagnement à l’installation d’un premier atelier : le matériel et les adresses des fournisseurs.
La fabrication des pâtes à papier
Pour fabriquer la pâte à papier, vous avez le choix entre les pâtes sèches ou la cuisson de fibres végétales. L’une des machines essentielles pour fabriquer la pâte est la pile hollandaise.
Aujourd’hui, les contextes écologiques et économiques ouvrent une réelle réflexion sur le choix des fibres papetières. L’industrie textile ne s’y trompe pas, elle effectue des expérimentations pour fabriquer le futur “blue jean” dont la production est actuellement très polluante.
Les artisans papetiers des moulins à papier utilisent, pour la plupart, les mêmes fibres végétales qu’autrefois pour la fabrication de leur pâte : le lin, le chanvre, le coton. Aujourd’hui, le contexte évolue. Il nous amène à utiliser de nouvelles matières premières, en étant au plus proche des réalités locales et régionales, notamment pour faciliter la production et l’approvisionnement en fibres.
La fabrication des feuilles de papier
Le papetier utilise une forme pour fabriquer les feuilles de papier. L’artisan qui fabrique les formes est un(e) formaire. Grâce aux nouvelles technologies, il est possible de créer des formes plus simples et des gabarits.
La presse hydraulique joue un rôle important pour presser les feuilles humides intercalées entre des feutres de laine ou synthétiques. Le pressage aide au maintien des fibres entre elles. Vous avez la possibilité d’acheter une presse hydraulique ou d’en fabriquer une avec un cric hydraulique bouteille.
Ensuite, le séchoir ou la sécherie. Vaste programme selon la région dans laquelle vous exercez. C’est le casse-tête de l’artisan papetier. Le séchage du papier peut augmenter considérablement le coût de production : un déshumidificateur ou un humidificateur selon la région où vous vivez, un chauffage, un ventilateur.
Une autre presse (à percussion, à vis) est indispensable pour le collage de vos créations ou pour bien aplanir vos feuilles après le séchage.